Publié le : 03 mars 20204 mins de lecture

Les cauris sont des coquillages fréquemment employés dans les arts divinatoires, et ont été utilisé pour la première fois dans l’ouest de l’Afrique. Ils présentent une fente verticale dont la forme lui attribue une allure féminine, et s’accompagne d’une face bombée qui le transforme en un véritable accessoire de fascination pour la gente masculine. L’utilisation de ce support de voyance est inscrite dans la liste des outils les plus anciens et reste prisé par les médiums ou les voyants à ce jour.

L’art de jeter le cauris : les origines

Les souverains des royaumes existants demandaient souvent des réponses à leurs préoccupations en faisant appel à des spécialistes, qui étaient considérés comme les intercesseurs entre le monde des esprits et du vivant. Le jet des cauris est classé en tant qu’art divinatoire ancien, les Africains ont été les premiers à le pratiquer, et celui-ci s’est répandu dans le monde tout en maintenant une forte popularité dans la partie ouest du continent africain.

Présider l’avenir avec les cauris : comment ça marche ?

Les cauris permettent notamment de prendre les meilleures décision face à une multitude de situation et demeurent considérés en tant que symbole de bonheur, de fécondité ainsi que de richesse. Avec une taille de 3 cm en moyenne, ces petits coquillages sont également liés à la géomancie ainsi que la kybomancie et constituent toujours une source de jeu et de réponse sur le présent ou le futur.

La voyance par les cauris nécessite généralement 4 coquillages et les individus utilisant cette méthode divinatoire sont appelés cauriste ou joueur. Ces derniers devront au préalable formuler une seule question d’intérêt à la fois, puis la souffler ensuite sur les coquillages avant de les lancer dans un cercle. La personne ayant effectué le lancer sera enfin en mesure de commencer son interprétation en se basant sur la position et la répartition des coquillages.

Interpréter les combinaisons

Les interprétations demeurent relativement simples mais elles dépendent fortement de la position des cauris. Par exemple, pour 2 cauris ouverts et 2 autres fermés après le jet, la réponse à la question formulée précédemment sera définitivement « oui » et il en va de même pour 4 cauris ouverts. Cependant, si le quatrième cauris est fermé tandis que les 3 autres sont ouverts, le degré de positivité sera alors réduit et la réponse deviendra un « oui approximatif ».

Par ailleurs, si l’ensemble des cauris sont fermés après le jet, la réponse sera très négative ou en floue en principe et le cauriste devra recommencer l’étape de lancer. Dans le cas où 3 cauris sont fermés et le dernier est ouvert, la réponse à la question posée sera « non ».